Pourquoi devenir formateur indépendant ?

Devenir formateur indépendant peut parfois être une source d’interrogations. Voici quelques informations sur le métier de formateur.

Le métier de formateur pour adultes

Qu’est-ce qu’un formateur ?

Un formateur est, par définition, une personne qui forme, éduque une personne ou un groupe de personnes dans le but de transmettre son savoir. Le métier de formateur pour adultes comprend trois activités principales :

L’ingénierie de la formation : créer et mener un dispositif de formation
L’animation des sessions de formation en direct
L’accompagnement des apprenants.

Quel rôle joue la pédagogie chez le formateur ?

La pédagogie joue un rôle capital dans le monde de l’apprentissage (elle fait partie des qualités principales du formateur indépendant). On dit que c’est l’un des métiers les plus difficiles. Qui plus est, ce n’est pas une compétence quantitative que l’on apprend, elle ne peut être validée par un examen de fin d’études. La pédagogie est donc très difficile à apprendre et évaluer. Il ne suffit pas de réciter parfaitement le cours, en soutien d’un joli diaporama. La pédagogie, c’est surtout une capacité à transmettre son savoir et son savoir-faire.

De ce fait, chaque formateur possède sa propre méthode d’apprentissage, qu’elle soit innée, construite grâce à l’expérience acquise dans la formation ou provenant d’un diplôme dédié.

Faut-il un diplôme ?

Pour exercer en tant que formateur en France, il n’est pas obligatoire d’être titulaire d’un diplôme ou titre de formateur.

Il existe toutefois des formations de formateurs comme le Titre Professionnel de Formateur Professionnel d’Adulte (TPFPA) délivré par le Ministère Chargé de l’Emploi. Dans le même style, il y a le Certificat Professionnel de Formateur d’Adultes (CPFA), délivré par l’organisme privé, non reconnu par l’État ou le Ministère du Travail.

Enfin, il existe des formations courtes permettant d’acquérir des compétences opérationnelles. Elles délivrent à la fin une Attestation de Fin de Formation où les objectifs, la durée de la formation et les résultats sont mentionnés.

Quel statut ?

Pour exercer le métier de formateur, plusieurs statuts sont possibles.

Formateur salarié

Premièrement, vous pouvez évoluer en tant que salarié. Vous travaillez pour un organisme de formation, dans lequel des perspectives d’évolution de poste sont envisageables. Cependant, les organismes de formation font de moins en moins appel aux formateurs salariés. Plusieurs raisons :

Les besoins en formation sont en constante évolution
Il est difficile de se former, en en même temps d’assurer des formations en tant que formateur salarié.
Pour un organisme, d’autres solutions sont plus économiques. Un formateur salarié qui ne travaille pas coûte cher. En revanche, faire appel à un intervenant extérieur sera plus rentable puisqu’il ne paiera que les jours travaillés.

Portage salarial

Ensuite, le formateur peut choisir le statut de formateur en portage salarial. Cette solution garantie la couverture sociale du statut salarié, tout en développant son activité professionnelle indépendante, bien que la rentabilité de ce statut ne soit pas au maximum.

Formateur indépendant

Le statut de micro-entrepreneur est le statut requis pour pouvoir rejoindre le collectif de formateurs Tutos’Me Pro.

Le statut de formateur indépendant permet à toute personne exerçant une activité à titre principal ou complémentaire, de créer son entreprise individuelle. Ce statut est cumulable, c’est-à-dire qu’il peut venir en complément d’un autre statut. Par exemple vous pouvez être salarié et en même temps avoir un statut de micro-entrepreneur. (pour devenir formateur indépendant, rendez vous sur le site de l’URSSAF)

Avec ce statut, vous êtes votre propre patron, et facturez vos prestations vous-même. Devenir formateur indépendant est rapide, et ce statut peut être fermé ou suspendu à tout moment.

Pour les deux derniers cas, l’activité doit être déclarée auprès de la DRTEFP (Direction Régionale du Travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle). Ainsi, pour choisir son statut, il faut réfléchir aux conséquences fiscales, administratives et sociales du statut visé afin d’anticiper les démarches liées à chaque possibilité.